La publicité digitale gagne du terrain sur les autres médias. Dans le monde en 2017, le Display a maintenu sa place de premier format de la publicité numérique et a atteint un montant de 97,2 milliards de dollars. Cependant, l’année 2018 annonce de nombreux changements ! Le mode push des bannières prend du plomb dans l’aile, tandis que la publicité sur Internet gagne sur la télévision et les autres médias. Comment expliquer ce paradoxe ? Le monde numérique bouge très vite. Les formats publicitaires aussi. Adaptez-vous : mobile, native, verticale. La e-pub se transforme. Pour faire décoller vos annonces, suivez nos 5 conseils. ⬇️
La fin du Display ? Conseil 1 : Repenser son contenu, de préférence vidéo
Serions-nous passés à une ère post-publicitaire ? Certains l’annoncent. Disons que l’on constate de nouveaux comportements depuis l’apparition de la première bannière proposant une publicité en ligne. Rappelez-vous, c’était en 1994. En 20 ans, l’espace a été saturé et les Millennials, appelés aussi « digital natives », n’hésitent plus à « skipper » ou « adblocker ». En d’autres termes, comprenez que la jeune génération passe les annonces qu’elles zappent d’un revers de doigt ou d’un clic. Voire même, elle les bloque grâce au module AdBlock qui se greffe sur le navigateur.
Est-ce pour autant la fin de la publicité sur Internet ? Nous dirions plutôt qu’elle se métamorphose au gré des usages. Ainsi, on note aujourd’hui que les internautes sont avides de contenu. Les annonceurs doivent donc prendre en compte cet aspect s’ils veulent capter les internautes.
Dès lors : nous conseillons aux marques de ranger les bannières d’antan et de souffler l’esprit tendance sur leurs bandeaux. Il est devenu crucial de « raconter une histoire ». L’exemple ci-dessus vous montre comment un storytelling peut se déployer en une image et quelques mots. Mais plus que tous, c’est le format vidéo qui s’impose.
Si le GIF a été très tendance, nous vous le conseillons désormais avec parcimonie et en prenant soin de son effet comme ci-dessous.
La vidéo est appréciée des algorithmes. Même très courte (ici 30 secondes), elle l’emporte sur le format GIF. Nous vous encourageons vivement à privilégier ce format en vous éloignant du placement de produit, mais en racontant une histoire inspirante.
La publicité native. Conseil 2 : c’est la tendance 2018
Sur Internet, la publicité prend donc une nouvelle tournure que l’on appelle « publicité native » ou « Native Advertising ». Ce terme désigne une annonce digitale qui ressemble aux contenus que le site diffuse habituellement. Elle s’adapte tant dans son emplacement, que dans sa forme et son contenu.
Cette stratégie plébiscitée en ce début d’année 2018 a fait ses preuves en terme d’efficacité. La majorité des spécialistes du marketing pensent que les annonces natives sur mobiles devraient dépasser les 50 milliards de dollars d’ici 2020. Pourquoi ? Parce qu’elle est perçue comme moins intrusive. En effet :
62% des éditeurs affichent au moins un format de Native Ads
Sources : Étude Hexagram.
Où poster ses annonces publicitaires ? Conseil 3 : visez les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux ont tous lancé leurs formats de Native Ads. Facebook, Twitter, LinkedIn, Pinterest ont ainsi rejoint Instagram. La publicité sur une plateforme sociale est devenue un outil essentiel des campagnes marketing. Cependant, ne publiez pas sans stratégie. Choisissez le bon media adapté à votre cible, au bon moment, avec le bon contenu et le bon format (quelques exemples ci-dessous).
Le format publicitaire appelé « in-feed » est particulièrement intéressant, à condition de proposer un contenu percutant. Il concerne les publicités digitales qui sont « incrustées » au sein-même du flux d’information du réseau social consulté (ou du site). L’internaute ne se déconnecte pas. Par conséquent son attention demeure captive.
La e-pub sur mobile. Conseil 4 : basculez à la verticale
La publicité native mobile est maintenant répandue dans le monde entier. Parallèlement, le retour sur investissement des formats Display classiques est de plus en plus jugé comme décevant. Les résultats sont sans appel : moins de 1% des clics convertissent. Face à l’exposition accrue des internautes aux bannières publicitaires (tout de même 1700 par mois en moyenne), les marques n’ont pas d’autre choix que de se démarquer. Dans la diversité des formats, un petit nouveau dédié au mobile a fait son apparition en 2016. Il s’agit du format vertical. Ce format est promis à un avenir radieux.
L’aspect vertical est perçu comme moins intrusif et enregistre un meilleur taux d’engagement.
Le format vertical est intéressant pour les marques, d’une part parce que le taux d’engagement est meilleur, d’autre part parce qu’il invite à une nouvelle créativité. En effet, précédemment les publicités digitales étaient diffusées dans un format 16/9, donc directement inspirées du format télévisuel ou cinématographique à 90°. Désormais, à la verticale, l’annonce envahit l’intégralité de l’écran. Le bénéfice pour les marques est double : un gain d’engagement et une image plus proche des gens, car ces derniers ont l’impression de tenir le message et les valeurs de la marque entre leurs mains. Enfin, le format appelé « portrait » l’emporte sur le format « paysage » pour une dernière raison : les utilisateurs n’ont pas à tourner leur écran.
2018 sera data ! Conseil 5 : la programmatique
On l’annonçait dans nos divers billets sur les tendances digitales en 2018. Cette année se caractérise par la collecte de données qui est exploitée avec plus de performance grâce à l’intelligence digitale. Du côté e-marketing, cela sert les attentes des e-buyers dans leur volonté d’une hyper-personnalisation.
Ce principe de programmatique consiste, dans un temps quasi instantané (appelé « Real Time Bidding »), à soumettre des publicités ciblées qui ne dépendent pas uniquement des sujets du site consulté. Les critères de ciblage reposent aussi sur l’historique de la navigation de l’internaute et sur son comportement d’achat. Cette vidéo vous explique comment cela fonctionne :
Conclusion
Le carré d’or de la publicité digitale en 2018 se forme en quatre points :
la vidéo, le social, le native et le mobile.
Au fond, ces quatre points sont aux fondements de Facebook. De quoi faire réfléchir les marques au moment de concevoir leurs nouvelles publicités digitales. D’ailleurs, Google lui-même s’adapte en 2018 aux formats des réseaux sociaux. Ainsi, seuls resteront les formats de courte durée, au-dessous de 20 secondes si la vidéo n’est pas skippable.
Notre agence dispose d’un pôle éditorial et d’un pôle création pour vous accompagner dans vos campagnes de publicité digitale. En effet, il est devenu primordial de travailler de concert avec les créateurs de contenu et les influenceurs pour vous assurer un taux d’engagement significatif.