Les micro-influenceurs ont le vent en poupe auprès des annonceurs. Certes, leur communauté est plus restreinte, mais elle est souvent plus à l’écoute et permet une cible précise. On vous explique pourquoi cette tendance du marketing d’influence est un levier intéressant pour une marque, surtout si elle cherche à toucher de nouvelles cibles.
À la recherche du nombre d’or : le micro-influenceur
La règle des 150
D’abord, il faut bien comprendre les atouts du micro-influenceur. En anthropologie, une théorie appelée nombre de Dunbar explique qu’un être humain ne peut tenir une relation stable qu’avec un maximum de 148 personnes. Appelée « la règle de 150 », cette observation vaut aussi sur la taille de votre réseau social digitalisé.
Le cap des 500
Une seconde théorie dans le champ des sciences sociales a démontré l’effet de chaîne. Une expérience menée en 1967 par le psychologue Stanley Milgram a mis en évidence le concept des six degrés de séparation. C’est l’hypothèse qui relie une personne arbitrairement à n’importe quelle autre sur Terre.
Dans les réseaux sociaux, on observe en général le cap des 500 personnes comme un intermédiaire, qui permet à la fois d’entretenir un minimum de relation, donc de réaction, et de toucher un réseau très large, potentiellement à l’échelle du monde grâce à la théorie des six degrés de séparation. Ce niveau de cercle sur les réseaux sociaux permet d’engendrer ce qu’on appelle le « Best Friend Effect« .
Les micro-influenceurs : les 500 – 1 000 vues / posts
C’est sur ces divers constats qu’est née la figure du « micro-influenceur ». Sa force de frappe a un potentiel immense à travers les ricochets qu’il peut avoir, tout en cultivant une qualité relationnelle et de proximité tant recherchée par les marques. Les micro-influenceurs sont loin d’être des célébrités. Ce sont simplement des individus très suivis (entre 1 000 et 10 000 followers) pour leur expertise ou leur passion pour un secteur.
Cette échelle de mesure a souvent été reprise par les agence de micro-influences. C’est le cas par exemple d’Octoly qui s’est pendant longtemps basé sur une fourchette de 500 vues pour déterminer le périmètre d’entrée d’un micro-influenceur. Cependant, leur exigence est désormais passée à 1 000 vues par post. Ce nombre s’est adapté au boom d’Instagram et de YouTube. En général le retour sur investissement est très bon. En échange d’un produit offert ou de quelques bons de réduction, la réception est optimum du côté de la communauté ciblée.
La nouvelle bataille : celle de l’engagement
Quand la micro-influence booste le taux d’engagement
Si auparavant la quête de la portée était le principal KPI scruté par les agences et les annonceurs, désormais c’est le taux d’engagement qui devient le Graal. Interviewée dans Les Échos, Kyla Brennan, fondatrice de HelloSociety, explique : « les campagnes qui font appel aux micro-influenceurs ont un taux d’engagement de 60 % supérieur aux comptes de personnalités très populaire et poussent 6,7 fois plus les followers vers un comportement d’achat que les grands prescripteurs, rendant les stratégies annonceurs beaucoup plus rentables ». L’article dédié aux micro-influenceurs parle même de « poules aux œufs d’or » pour les marques.
Les plateformes
Le défi est donc d’identifier les micro-influenceurs pertinents pour votre marque et votre image, capables de donner l’ampleur escomptée à votre message. Selon vos besoins, il existe plusieurs types de plateforme pour mettre en relation les influenceurs et les marques. Par exemple, Influence4Brands. Cette agence a une base de données colossale : 90 000 comptes qui englobent autant des micros-influenceurs que des KOL (Key Opinion Leaders) francophones et internationaux. Hivency est spécialisé sur les micro-influenceurs dans le secteur de la mode, beauté et lifestyle. Octoly propose une base de données de plus de 5000 micro-influenceurs sur un principe simple d’envoi de produit, mais sans obligation côté influenceur. ValueYourNetwork est quant à lui spécialisé dans les campagnes CPC et les micro-influenceurs. Yôo est également très présent sur les réseaux sociaux.
À noter cependant que les choses évoluent très vite dans ce domaine et qu’il est possible que d’ici quelques mois ces noms d’agence ne soient plus à jour. Notre agence de stratégie digitale est toujours au fait de cela, n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour que nous vous conseillons sur ce sujet.