Depuis plusieurs années maintenant, deux mots reviennent très régulièrement sur Internet et les réseaux sociaux lorsque l’on parle de croissance des start-ups. Peut-être les avez-vous lus, sans forcément y prêter attention. Ou peut-être les connaissez-vous déjà et êtes incollable sur le sujet.
Si l’on vous dit « growth hacking », quels mots vous viennent immédiatement à l’esprit ? Piratage sans doute, à cause du terme « hacking » qui fait penser à une pratique illégale et à la cybercriminalité. Pourtant, s’il s’agit de la bonne traduction de ce mot, le « growth hacking » n’a rien de criminel.
Pour mieux le comprendre, il faut se détacher de la traduction littérale, à savoir « piratage de croissance » et l’envisager plutôt comme une activité permettant d’accélérer la croissance d’une start-up.
Une technique qui fait ses preuves puisqu’elle a permis le développement du chiffre d’affaires de certaines entreprises – qui sont aujourd’hui bien connues du grand public – en un temps record. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison qu’elle est devenue si populaire.
Néanmoins, mettre en place une stratégie de growth hacking ne se fait pas en quelques clics de souris. Assez complexe, elle requiert une réelle expertise en :
- marketing digital,
- référencement,
- traitement de données,
- publicités en ligne notamment.
Autant de connaissances que notre agence Powertrafic possède. Grâce à nos 13 années d’expérience, nous avons acquis le savoir-faire nécessaire pour aider nos clients à accélérer leur croissance, en utilisant différentes techniques de marketing.
Qu’est ce que le growth hacking ? Définition
Inventé aux Etats-Unis en 2010 par un entrepreneur et investisseur, Sean Ellis, le growth hacking est arrivé quelques années plus tard en France. Nous l’avons précédemment indiqué, on peut résumer cette technique à un « piratage de croissance ». Mais cela reste peu précis, et ne permet pas de bien comprendre ses tenants et ses aboutissants.
C’est pourquoi, chez Powertrafic, nous préférons définir le growth hacking en utilisant d’autres mots :
- un ensemble d’actions marketing ayant pour objectif une croissance rapide ;
- une méthode à moindres frais qui permet d’obtenir un résultat maximal.
Une définition assez large, qui peut sembler floue au premier abord. Voici donc quelques explications et exemples pour la rendre plus concrète.
Une expression associée aux start-ups de l’économie digitale
A l’origine, le growth hacking concernait la croissance de start-ups issues du secteur digital. Bien plus qu’une simple technique de marketing, cette pratique mise beaucoup sur l’analyse de données. L’objectif étant d’optimiser le tunnel de conversion en 5 étapes (AARRR) :
- Acquisition de trafic ;
- Activation, ou la réalisation d’une première action d’un internaute sur un site (une inscription généralement) ;
- Rétention, qui consiste à faire revenir un internaute sur un site ;
- Revenu ou lorsque le prospect devient client du site ;
- Recommandation, quand un client recommande les produits ou services du site.
Pour les start-ups, cette pratique comportait de sérieux atouts. Elle les aidait à développer leur croissance avec :
- un petit budget ;
- peu de ressources humaines et matérielles.
Le graal quand on débute une activité, et que l’on veut rapidement (et durablement) obtenir des résultats. D’autant qu’à la différence d’autres techniques de marketing, le growth hacking est moins conventionnel. Il correspond donc parfaitement à ce fameux esprit start-up. Et aujourd’hui, le succès ayant été au rendez-vous, il intéresse également les entreprises.
Les piliers de cette technique
Le growth hacking est en fait la combinaison de plusieurs méthodes, qui permettent d’optimiser le tunnel de conversion (acquérir du trafic et générer des conversions) :
- marketing (classique et digital),
- analyse de données,
- social media.
Ainsi, toute bonne stratégie de growth hacking implique :
- une segmentation afin d’identifier les cibles à atteindre, celles qui sont les plus pertinentes pour un site, une marque.
- Un tracking à l’aide d’outils tels que Google Analytics ;
- Une optimisation des résultats fournis par le tracking.
- Une saturation des canaux de communication pour accroître rapidement la notoriété, la visibilité du site, de la marque.
Quand elles sont parfaitement maîtrisées, ces actions agissent comme de puissants leviers de croissance. Plusieurs start-ups en ont fait l’expérience, et sont aujourd’hui devenues des entreprises mondialement connues.
Exemples de stratégies ayant porté leurs fruits
Ces dernières années, nombreuses sont les start-ups à avoir misé sur le growth hacking et pour certaines d’entre elles, les résultats ont été à la hauteur de leurs attentes. Ce fut le cas pour :
- Hotmail (Outlook.com de nos jours) qui, lors de son lancement, avait mis au point une méthode assez simple pour développer son nombre d’utilisateurs : lorsqu’un e-mail était envoyé par un utilisateur, un message en bas de l’e-mail était automatiquement ajouté « PS : I love you. Get your free email at Hotmail ». Résultat, en 1 an et demi, 12 millions d’internautes étaient inscrits.
- Airbnb qui a choisi une méthode un peu moins orthodoxe qu’Hotmail avec des annonces de location de logements publiées à la fois sur son site et sur celui de son concurrent, Craigslist (un Leboncoin en version américaine), dans le but de profiter de l’audience de celui-ci. Puis, Airbnb a considérablement amélioré la qualité des annonces mises en ligne, avec de plus belles photos que celles de son concurrent par exemple. Et cela a fonctionné puisque la plateforme a rapidement généré de nouveaux inscrits, et un meilleur taux de conversion de trafic.
- Dropbox qui a opté pour le parrainage afin de développer sa croissance. Ses utilisateurs pouvaient recommander cette solution de stockage en ligne à leurs proches, leurs amis et recevaient, à chaque parrainage, 500 MB de stockage supplémentaire. Une méthode plutôt basique, à laquelle il fallait pourtant penser, qui a permis à Dropbox d’obtenir une croissance exponentielle.
Notre expertise au service de votre stratégie
Lorsqu’on analyse, des années plus tard, les stratégies des ex-start-ups citées précédemment, on peut se dire qu’elles sont vraiment simples, et accessibles à tous. Mais c’est loin d’être le cas. Le contexte n’était pas le même qu’aujourd’hui, et pour 3 start-ups ayant réussi, des dizaines d’autres ont échoué.
De même, il n’existe pas de technique de base, qui fonctionne à coup sûr en growth hacking. Chaque stratégie doit être personnalisée, faire l’objet d’une réflexion, d’une analyse des comportements des utilisateurs, des cibles, de tests. Il faut également oser, être créatif, apprendre de ses erreurs. C’est pourquoi il vaut mieux s’adresser à des spécialistes, tels les experts de notre agence Powertrafic.
Le rôle de notre équipe est d’accompagner nos clients dans leur croissance en leur proposant des recommandations, et des actions de growth hacking, marketing et social media. Nous avons donc besoin de comprendre leur activité, leur secteur, leur clientèle, leurs attentes pour leur présenter une stratégie sur-mesure.
De même, toutes nos recommandations sont conformes aux bonnes pratiques en vigueur sur Internet, et notamment à celles édictées par Google. Il ne s’agit pas de pénaliser nos clients, le référencement de leur site. Dès lors, nous privilégions des actions certes peu conventionnelles, mais légales et efficaces, qui ne sont pas condamnées par Google.
Quelles sont les limites de cette pratique ?
En matière de growth hacking, chaque agence a ses habitudes, ses méthodes. Il n’y a pas forcément de bonnes ou mauvaises pratiques. Néanmoins, nous ne pouvons pas nier que certaines techniques sont peu scrupuleuses, et peuvent parfois sembler douteuses. Et c’est notamment un reproche souvent adressé au growth hacking. Ce n’est pas le seul d’ailleurs.
Si la croissance est essentielle lors du lancement d’une entreprise, faut-il vraiment la développer rapidement ? Est-il indispensable d’obtenir très vite d’excellents résultats ? Ne peut-on pas plutôt viser une croissance raisonnée et durable, qui repose sur la fidélisation d’une clientèle et le capital humain ? Cette quête d’une croissance exponentielle, quel qu’en soit le prix, n’est pas du goût de tout le monde.
Il faut également reconnaître qu’elle n’est pas possible pour toutes les entreprises. En fait, tout dépend du « business model » d’une société, de son image de marque, de ses valeurs. Or, avec le growth hacking, on peut avoir l’impression qu’elle est à la portée de tous. C’est trompeur et c’est pour cette raison qu’il est important, quand on met en place une telle stratégie, de s’adresser à des experts, afin d’être bien conseillé. Alors si vous avez des questions sur cette pratique, sur les méthodes de notre agence et si vous souhaitez en profiter, n’hésitez pas à nous contacter.