C’est en toute discrétion que Facebook a procédé à ce nouveau changement au niveau des paramètres de son application, Messenger. Désormais, vous devrez posséder un compte Facebook pour avoir accès à la messagerie instantanée de la société américaine. Votre agence SMO vous révèle les conséquences et les enjeux potentiels de cette nouvelle mesure.
« Simplifier la procédure »
Depuis quelques jours, il n’est plus possible de se créer un compte sur l’application de messagerie instantanée de Facebook, seulement avec un numéro de téléphone. À la surprise générale, Facebook n’avait pas communiqué au préalable, à propos de cette nouveauté.
« Nous avons remarqué que la grande majorité des utilisateurs de Messenger, ont déjà un compte Facebook. Alors, nous voulons simplifier la procédure. Si vous avez déjà un compte Messenger sans avoir un compte Facebook, vous n’êtes pas concernés. »
Un porte-parole de Facebook, pour le média Tech, Venture Beat.
Pourtant, des utilisateurs de Messenger, n’ayant pas de comptes Facebook, ont affirmé avoir eu des problèmes de connexion à la suite de ce changement. Ils auraient été victimes d’une restriction de compte, alors que le géant américain a déclaré ne pas troubler ces derniers.
Dorénavant, vous devez obligatoirement avoir un compte Facebook. Les utilisateurs qui ont procédé à une inscription avec leur numéro de téléphone, avant cette mise à jour, ne seront visiblement pas concernés, selon le géant américain. Facebook offrait cette possibilité depuis plus de 4 ans.
Un projet loin de faire l’unanimité
Profiter du cryptage de WhatsApp
Alors, cette décision du géant américain soulève des questions. Est-ce une énième façon de collecter toujours plus de données ? Ou, est-ce le début d’une fusion de ses messageries ? Ou bien les deux ? Cette nouvelle mesure de Facebook n’est en tout cas, certainement ni anodine, ni irréfléchie. Elle ne profite bien évidemment pas seulement à l’utilisateur, comme l’a prétendu le réseau social.
Il y a quelques mois, nous vous évoquions déjà la possibilité d’une interopérabilité entre Messenger, WhatsApp et Instagram. Et, cette obligation d’inscription peut laisser présager le début de cette fusion des messageries instantanées des sociétés de Mark Zuckerberg. C’est une idée qu’il a publiquement évoquée en mars dernier, et un projet auquel ses équipes doivent passer beaucoup de temps. L’idée première était de bénéficier du cryptage et de la confidentialité de WhatsApp. Le CEO de Facebook souhaite que les messages soient chiffrés de bout en bout sur l’ensemble des ses applications.
« J’estime que la communication va évoluer davantage vers des services cryptés et privés, auxquels les personnes seront sereines concernant la sécurité de leurs discussions. De plus, leurs messages et contenus ne vont pas demeurer éternellement en ligne. Mon envie est que Facebook ait un impact dans ce futur apport. »
Mark Zuckerberg
Des discordes en interne
Alors, ce projet n’a clairement pas fait l’unanimité au sein du groupe Facebook. En effet, ce dernier a vu les cofondateurs de Instagram quitter le navire, au moment où l’idée d’une interopérabilité devenait plus concrète. En outre, c’est Jan Koum, cofondateur de WhatsApp, qui a plié ses bagages, car il n’avait pas les mêmes positions que Facebook en matière d’utilisation des données personnelles.
On peut alors se rappeler qu’aux moments de racheter WhatsApp et Instagram, Mark Zuckerberg avait affirmé vouloir conserver l’indépendance de ces dernières… Mais, en novembre dernier, les deux sociétés avaient vu la firme californienne s’associer à leur nom avec ce « from Facebook », aux couleurs des applications en question. La volonté du géant américain était d’afficher clairement qu’il en est le possesseur. Une idée peu cohérente avec ses intentions de départ.
Que retenir ?
Facebook a déployé son système, qui oblige aux nouveaux utilisateurs de sa messagerie instantanée, d’avoir un compte Facebook. Ayant agi dans l’ombre, la société de la Sillicon Valley a prétendu agir dans l’intérêt de l’utilisateur. Cependant, on peut se poser des questions sur les intentions de Mark Zuckerberg ; avec l’unification de ses trois messageries, toutes à plus d’1 milliard d’utilisateurs actifs chaque mois, prévue pour cette année 2020, il peut voir les choses en grand avec ce projet, en matière de données collectées et d’annonces.
Facebook réussit à rester une valeur sûre, malgré la concurrence et les polémiques qui l’entourent. Une stratégie digitale bien orchestrée, vous donnera la possibilité d’atteindre différents objectifs. Alors, n’hésitez pas à entrer en contact avec votre agence SMO ! Ses experts sauront vous donner de précieux conseils et optimiser votre rendement.