Au cours de l’année 2019, Marc Zuckerberg se sera bien plus investi sur sa filiale, que sa société mère. En effet, le service de partage photo et vidéo a globalement bien plus la côte que Facebook à l’heure actuelle. Alors, Instagram tente d’effacer les critiques reçues pour ne pas ternir son image d’application à la mode ; la société de Facebook s’est penché un peu plus sur le cas des fake news et du harcèlement en ligne. Votre agence SMO vous donne les détails de ces nouveaux dispositifs mis en place.
La désinformation en ligne de mire
C’est malheureusement la tendance digitale qui se propage à vitesse grand V. On retrouve fréquemment les fake news, à l’approche d’évènements politiques majeurs par exemple, ou bien même, des deepfakes, qui vont être de plus en plus réalistes, et visibles sur en ligne. Facebook veut donc être une référence dans le combat face à la désinformation.
La société de Marc Zuckerberg dispose déjà d’un dispositif pour lutter contre la propagande. Depuis mai dernier, un travail est réalisé avec des organismes américains de fact-checking. Désormais, des organismes indépendants de fact-checking internationaux vont pouvoir faire de même, et globaliser l’efficacité de cet outil. Alors, il s’agit bien d’unifier les dispositifs entre Facebook et Instagram pour faire face aux menaces grandissantes de désinformation. La filiale de Facebook indique à présent, les contenus faux de sa plateforme ; ces publications sont floutées, et qualifiées de « fausse information ». Leur contenu sera limité : elles ne sont ni affichées sur les hashtags, ni sur la section Explorer. De plus, l’auteur de la publication ne sera pas informés de ce signalement.
Par ailleurs, afin de signaler ces publications, le service de partage photo et vidéo compte s’appuyer sur l’aide de sa communauté, en plus des vérificateurs d’informations. Les utilisateurs peuvent indiquer à Instagram lorsqu’une publication n’a pas sa place sur sa plateforme.
La seule exception sera le cas des hommes politiques. Instagram estime que ce sont des personnes de confiance, qui ne partagent pas de fausses informations. À voir si l’idée perdure, malgré la réticence des propres employés de Facebook.
Les contenus offensants aussi ciblés
« Notre mission est que vous interagissiez avec les utilisateurs et avec les choses que vous appréciez. Et cela est uniquement possible si les utilisateurs peuvent s’exprimer librement sur notre application. Nous sommes conscients que beaucoup doivent faire face au harcèlement, surtout les jeunes. »
Adam Mosseri, CEO d’Instagram
La filiale de Facebook avait déjà voulu sévir face aux commentaires offensants, avec une stratégie qui utilise l’Intelligence Artificielle. Cet outil avait pour objectif d’empêcher au maximum, le harcèlement en ligne, et de donner plus de pouvoir aux personnes victimes de ce harcèlement. Ainsi, en juillet dernier, Instagram développait son utilisation de l’Intelligence Artificielle, et notifie un utilisateur qui est en passe de publier un commentaire offensant. L’application veut voir l’utilisateur méditer sur son acte. En outre, les victimes de ces comportements peuvent restreindre les commentaires (abusifs) d’un utilisateur aux mauvaises intentions. Ils seront seuls à voir leurs commentaires, qui seront invisibles.
« C’est notre responsabilité de créer un environnement sain sur notre plateforme. Cela fait quelques temps que c’est une priorité pour nous, et nous poursuivons nos investissements pour une meilleure compréhension et pour résoudre ce problème. Nous avons hâte de vous présenter très bientôt, des mises à jour supplémentaires »
Adam Mosseri
Instagram veut désormais passer à la vitesse supérieure. La société a annoncé il y a quelques jours, qu’elle étend son dispositif sur la publication de photos et de vidéos. En effet, le message d’avertissement reçu par l’application, sera affiché, à présent, à la suite d’un contenu offensant. Le dispositif est toujours basé sur l’Intelligence Artificielle ; il fera le lien avec des signalements précédents. Cet outil laisse malgré tout, le choix à l’utilisateur de publier tout de même, son commentaire jugé offensant.
Que retenir ?
Facebook se voit souvent être critiqué pour son manque de fermeté, vis-à-vis des fausses informations. Le géant américain a décidé de rectifier le tir cette année, concernant le harcèlement et les fake news. À l’approche des élections présidentielles 2020 américaines, on peut y voir une corrélation. Mais au-delà de cela, on sent que Marc Zuckerberg veut faire taire les critiques, et faire d’Instagram, une plateforme beaucoup plus saine.
Alors, n’hésitez pas à prendre contact avec votre agence SMO. Ses experts se feront un plaisir de vous donner de précieux conseils, pour votre stratégie sur les réseaux sociaux.