On vous l’annonçait il y a plusieurs semaines, c’est maintenant chose faite ! Le géant américain a décidé de se lancer officiellement dans la création d’un onglet intégralement dédié à l’actualité. Après avoir pu constater les conséquences de la loi du droit voisin sur Google et son service sur l’actualité, on peut penser que Facebook a tenté d’éviter les mêmes erreurs. Votre agence SMO s’occupe de vous détailler les faits et vous exposer la situation.
Utilisateurs et médias, priorité de Facebook
Premiers tests aux États-Unis
La nouvelle était dans les tuyaux depuis des mois. Marc Zuckerberg avait une réelle envie de se positionner sur ce secteur afin notamment, de délivrer des informations de qualité, et de poursuivre sa lutte contre les fake news. Mais, la formule qu’utiliserait le géant américain restait assez floue au moment des déclarations de ce projet.
Tout d’abord, le New York Times annonçait que ce nouvel onglet serait disponible uniquement sur la version mobile de Facebook. Finalement, il s’avère que ce service sera également accessible sur la version desktop du réseau. Ensuite, l’onglet sera directement accessible à partir de la page d’accueil de l’utilisateur, à côté de l’onglet Watch. Dans un premier temps, Facebook News sera seulement disponible pour un groupe d’utilisateurs aux Etats-Unis, afin de peaufiner toutes les fonctionnalités et d’étendre le service par la suite.
« Nous souhaitons offrir aux utilisateurs et éditeurs de presse la meilleure expérience en matière d’actualités sur Facebook, et nous travaillons constamment avec l’industrie des médias pour soutenir son modèle économique et permettre aux utilisateurs d’accéder à des contenus médiatiques de qualité. »
Jesper Doub, directeur des partenariats News
Le service en détails
Alors, la volonté de Marc Zuckerberg est de proposer un panel des articles d’actualités généralistes, locales et à thèmes. Et, plusieurs thématiques seront accessibles : divertissement, santé, business, science et technologie, et sport. Vous pourrez camoufler les sections qui ne vous intéressent pas. Vos lectures et vos partages vont définir votre fil d’articles totalement personnalisé pour vous. Une sélection des articles importants de la journée, sera en évidence, juste au-dessus de vos abonnements. Et pour finir, vous aurez la possibilité de lier vos abonnements à la presse, avec votre compte Facebook. Ainsi, vous pourrez accéder au contenu directement sur la plateforme du géant américain si un article d’un éditeur dont vous êtes abonnés apparaît sur le fil du service News.
Le géant américain a d’ailleurs donné quelques détails concernant la sélection qui sera faite pour les articles qui apparaîtront sur cet onglet. Pour les éditeurs de presse, il faudra dépasser un seuil d’audience minimum dans leur catégorie afin de voir leur contenu affiché. En outre, il y aura une équipe de journalistes qui consacrera son temps à sélectionner les articles au quotidien. La principale volonté de Facebook est d’afficher du contenu de qualité, qui n’incite pas à la haine et qui ne cherche pas le clickbait. Le géant américain vérifiera souvent que ces paramètres sont bien respectés.
La même situation que le cas Google Actualités
Suite à la décision de Google, déterminé à ne pas donner un centime aux éditeurs de presse, un grand nombre de ces derniers a décidé d’amener l’affaire devant la justice. Les premières impressions suite au communiqué de Facebook laissent penser que le réseau social veut lui aussi contourner la directive européenne sur le droit d’auteur.
Donc, on peut penser que toutes ces déclarations autour d’une discussion avec les éditeurs de presse ne sont qu’une simple action de communication. En comparaison à ce que Google avait fait pour contrer ce droit d’auteur, Facebook a décidé de ne pas afficher l’image et l’extrait des formats enrichis lorsque c’est un utilisateur qui le publie. Seul le titre sera affiché, à moins que l’éditeur en question n’autorise Facebook a dévoilé en totalité le format enrichi de la publication.
« Nous voulons soutenir un journalisme de qualité, et croyons qu’un nouvel espace dédié aux actualités donnera aux utilisateurs français accès à des sources plus fiables, et les amènera à découvrir de nouveaux médias, élargissant ainsi l’audience des contenus de nos partenaires. »
Voilà comment la firme de la Silicon Valley se justifie quant à une utilisation des médias sans rémunération, comme Google. En outre, elle explique, toujours dans son communiqué, que les éditeurs de presse ont la possibilité de monétiser leur contenu grâce aux pauses publicitaires, aux groupes, à l’outil Instant Articles, aux abonnements ou aux évènements.
Que retenir ?
La première tentative de création d’une section totalement dédiée à l’actualité avait été un échec pour Facebook. Mais les équipes de Marc Zuckerberg ont l’air de revenir mieux armé dans ce domaine.
Concernant la rétribution sur le droit d’auteur, on est dans un cas de figure similaire à Google. Le géant américain évoque des discussions avec les éditeurs de presse mais il n’a pas l’air prêt à sortir le porte-monnaie. Quoi qu’il en soit, les informations seront plus précises, une fois l’onglet News étendu ailleurs qu’aux Etats-Unis.
Votre agence SMO reste à votre disposition pour toute demande éventuelle. Ses experts se feront un plaisir de vous accompagner dans votre démarche digitale.