Facebook est, depuis des années, le réseau social le plus utilisé au monde. Fort de ce succès, il n’hésite pas à racheter de multiples plateformes. Parmi les plus connues, on peut retrouver Instagram, WhatsApp et la société Oculus VR. À ce jour, le réseau social compte plus d’une cinquantaine d’acquisitions. Mais le réseau social ne s’arrête pas là ; début juin 2019, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a présenté son projet d’une nouvelle cryptomonnaie : la Libra. Cette dernière est tout simplement une monnaie virtuelle, comme le bitcoin par exemple. Votre agence de SMO, vous explique plus en détail la nouvelle monnaie développée par le premier des réseaux sociaux.
Libra, la cryptomonnaie créée par Facebook
Mark Zuckerberg a commencé à parler de la monnaie Libra, au printemps 2018. Cependant, il a choisi d’en parler plus précisément l’année suivante.
Le lancement de cette nouvelle cryptomonnaie aura lien l’année prochaine, en 2020, et sera disponible dans tous les pays. Néanmoins, un site Internet et un livre blanc ont préalablement été créés pour que les internautes puissent se renseigner sur le projet.
Dans un souci de sécurité, la cryptomonnaie a été construite sur un blockchain – technologie de stockage et transmission d’informations, transparente et sécurisée.
À quoi servira la Libra ?
Libra, comme le principe des cryptomonnaies, va permettre aux utilisateurs de payer avec cette monnaie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sera pas Facebook qui gérera directement Libra, mais une association à but non-lucratif située en Suisse : Libra Association. Le réseau social fera partie des 28 partenaires – qui comprend des entreprises et ONG – initiateurs du projet, mais n’est pas lié directement au projet.
Facebook mettra à disposition des utilisateurs un porte-monnaie électronique, disponible en ligne et sur application, nommée Calibra. Il servira ainsi à payer des achats, recevoir et envoyer de l’argent.
L’objectif de Facebook et ses partenaires est que la Libra soit utilisable dans les boutiques en ligne mais également physiques.
Grâce aux nombreux utilisateurs de Facebook, la nouvelle cryptomonnaie pourrait devenir une devise internationale, et de ce fait, concurrencer les banques traditionnelles.
Le problème des données personnelles
Comme à chaque fois qu’un sujet sur Facebook est traité, le sujet de la récolte des données personnelles survient. Par conséquent, la nouvelle monnaie fait parler d’elle et est vivement critiquée à cause des données utilisateur qui seront récupérées.
Facebook tient à préserver la vie privée de ses utilisateurs, et ne pourra donc pas avoir accès aux informations de leur compte Calibra. Ceci est un nouveau pas vers la transparence que souhaite installer le réseau social suite aux nombreux scandales qui ont éclaté ces dernières années, notamment celui du Cambridge Analytica.
Les 28 partenaires serviront à héberger les serveurs qui permettront de gérer Libra. Cette alliance leur permettra d’avoir accès à toutes les données, dans le but de les analyser afin de proposer de nouveaux services. Toutefois, toutes ces données seraient anonymisées.
Que retenir ?
Dans un but de diversification, Facebook a décidé de développer une nouvelle cryptomonnaie : la Libra. Le réseau social est l’investigateur du projet mais n’a pas de lien avec. La Libra arrivera en 2020 et sera supervisée par de nombreux partenaires, dont Facebook. Ce dernier lancera la plateforme Calibra, le porte-monnaie numérique qui permettra aux utilisateurs de payer leurs achats. Cette nouvelle cryptomonnaie devra-t-elle réellement une nouvelle devise internationale ?
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